Ce soir, lors de ce Monptellier-OM les marseillais clôtureront les matchs de la phase aller, et auront l’occasion de finir par une cinquième victoire consécutive en Ligue 1, en cas de succès. À quatre points des places qualificatives pour la Champions League, l’OM à la possibilité de terminer la première partie de saison bien mieux qu’ils ne l’avaient commencée.
Démarrage compliqué
En cas de succès lors de ce Monptellier-OM les phocéens, sixième à quatre longueurs de la quatrième place qualificative pour la Champions League, auront l’occasion de grimper encore d’une place en cas de succès, et d’un faux-pas de Brest face à Lorient. Pourtant jusqu’à encore la fin novembre personne n’aurait imaginé une telle position au classement tant le début de saison fut chaotique. Dès le mois d’août, les difficultés ont commencées avec le recrutement tardif du coach. Le refus de dernière minute de Gallardo, l’impossibilité du dossier Paulo Fonseca, ou encore les pistes succinctement explorées comme celles de Franck Haise, ou Galtier. Finalement Marcelino arrivera seulement 10 jours avant la reprise ce qui engendrera une préparation totalement ratée.
Tout autant que son début de saison d’ailleurs. L’équipe présentera un jeu lent, passif, et fera preuve d’une absence totale de caractère. Aux antipodes de la saison précédente, elle sera de surcroît éliminée au premier tour préliminaire de la Champions League. Ce qui aura pour effet de déclencher la colère des groupes de supporters qui demanderont le départ de la direction dès la fin septembre. Une crise institutionnelle en découlera et provoquera le départ de Marcelino après seulement 7 petits matchs. Puis celui de Ribalta quelques semaines plus tard. Au même moment, sur le terrain l’OM concède une cinglante défaite à Paris (4-0) et semble totalement au fond du trou (2V-3N-1D).
Un déclic (très) tardif
Gattuso débarquera entre la fessée parisienne et le déplacement à Monaco en remplacement de Pancho, volontaire intérimaire. Il enchainera une période de résultats catastrophiques avec trois défaites, trois nuls et une seule victoire en 7 matchs de Ligue 1. À la fin novembre, l’OM est seizième à trois points du premier relégable, et le coach italien semble déjà sur la sellette. Seule la Coupe d’Europe offre un bol d’air à l’OM, qui paradoxalement, est premier de son groupe d’Europa League. La coupe d’Europe justement, c’est d’elle que va venir le salut. Fin novembre, l’OM s’impose face l’Ajax au Vélodrome (4-3) lors d’un match un peu fou. Ou la victoire est arrachée à la dernière seconde, et ou l’on assistera également au réveil d’Aubameyang, auteur d’un triplé ce soir là. Ce match sonnera le réveil général des troupes avec PEA en fer de lance, buteur 7 fois en trois matchs (!) mais aussi passeur (3 fois). Par la suite l’OM, bien aidé par un changement de système et un passage en 3-5-2, enchainera par la suite 4 victoires de rang en Ligue 1 contre une seule défaite, en Europa League cette fois-ci.
Une dynamique a entretenir
L’équipe joue mieux offensivement, la défense à trois a retrouvé sa solidité et le milieu de terrain à trois, tient la baraque quand tout le monde est là. Ce qui est encourageant pour la suite même si l’ensemble reste encore fragile. À présent l’OM, qui est invaincu à domicile cette saison en ayant encaissé seulement 2 buts dans les cages du Vélodrome, et qualifié pour les barrages d’Europa League, doit maintenant profiter de ce Monptellier-OM pour bien terminer cette phase aller, pour consolider sa 6ème place et entretenir cette précieuse dynamique.
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